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Le sommeil est un état ancestral qui répond à un besoin universel physiologique. Il est devenu une priorité de santé publique et sa gestion a de profondes implications sociales et économiques.

Selon de récentes enquêtes épidémiologiques, près de 30% de la population française souffrent de problèmes de sommeil1. Les conséquences négatives sur la santé de la dette de sommeil et des troubles du sommeil sont énormes. La privation de sommeil chronique volontaire est la cause la plus fréquente des troubles du sommeil, entrainant en particulier une somnolence diurne excessive. Cette privation de sommeil chronique est la plupart du temps motivée par des facteurs sociaux et économiques.

La privation de sommeil est fréquente et assumée par nos cultures contemporaines, et pourtant le prix à payer pour l’individu et la société n’est que peu analysé. Les effets cumulatifs de la dette de sommeil et des troubles du sommeil ont été associés à un large éventail de conséquences néfastes sur la santé, y compris un risque accru d’hypertension artérielle, de diabète, d’obésité, de dépression, de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral2,3.

(1) Chan-Chee C, et al., (2011). Rev Epidemiol Sante Publique. 59(6):409-22; (2) Spiegel K, et al., (2005). J Appl Physiol 99:2008-2019; (3) Koren D, et al., (2011). Diabetes Care 34:2442-2447.

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