Les insomnies peuvent survenir à la suite d’une accumulation des problèmes de vos journées. Jour après jour, les soucis peuvent se succéder, s’accumuler et engendrer du stress, de l’anxiété, voire sur le long terme de la dépression. Alors, vous pouvez vous sentir submergé, démuni et impuissant. La nuit, alors que tout est calme, les pensées vous envahissent et vous ressassez sans cesse les mêmes scénarios catastrophes…
Il existe des solutions pour rompre ce cercle vicieux des angoisses nocturnes. Partez d’ores et déjà du principe que les erreurs et les échecs n’existent pas ! Ce ne sont que des retours d’informations qui ont pour seuls buts de vous faire évoluer. Ne serait-ce pas l’une des raisons de notre présence sur terre ? Mieux nous connaitre, en repoussant ce que nous croyons être nos limites pour finalement s’apercevoir que ces limites sont dans nos têtes ! Nous avons tous les capacités en nous pour surmonter tous les problèmes, à condition de l’admettre et de comprendre pour QUOI nous vivons cette difficulté aujourd’hui?
Les questions pertinentes à se poser sont lorsque vous ressentez de l’anxiété ou des angoisses nocturnes :
Qu’ai-je envie de vivre à la place de mon problème ? Quelles sont les ressources nécessaires pour y arriver ? Quels seraient les premiers petits pas à faire pour commencer à changer ma manière de penser ?
Je ne vais pas commencer à vous faire une séance de psychothérapie dans cet article mais je voudrais vous donner quelques conseils afin que vous puissiez dès maintenant reprendre le dessus sur vos soucis qui vous empêchent de dormir. C’est à vous de décider de la route que vous voulez prendre et non à la route de décider de la direction.
1. Ne refoulez pas les problèmes qui sont la source de vos angoisses nocturnes
N’occultez pas vos problèmes et vos difficultés. Ne vous mentez pas à vous même. Parlez-en autour de vous, avec des amis et/ou la famille. Rien que de parler de ce qui vous tracasse vous libèrera d’un gros poids et vous serez étonné que certaines solutions apparaitront alors d’elles-même.
2. Détendez-vous
Prenez un peu de temps chaque jour rien que pour vous, ne serait-ce que quelques minutes. Allez vous promener, lisez un bon livre, écoutez de la musique, mangez une bonne glace sur la terrasse d’un café…. Pendant ce temps, ne pensez à rien d’autre que vous faire du bien comme vous l’auriez fait pour votre conjoint ou vos enfants. Juste vous autoriser un moment de plaisir rien qu’à vous. Ne cédez pas à la pression de ce qui vous tracasse. Donnez-vous de l’importance.
3. Traiter la source de vos angoisses tout de suite
Ne laissez pas les problèmes dans l’attente. Nous avons tous eu le réflexe de se dire « je m’occuperai de ce problème plus tard ». Cependant, ce comportement ne fera qu’augmenter l’intensité subjective de ce problème qui restera tapi en vous avec peut-être d’autres problèmes qui sont en attente d’une résolution depuis longtemps. Il est certes tentant d’ignorer vos factures quand vous êtes à court d’argent, mais le problème ne disparaîtra pas. Faites face à vos problèmes, prenez les un par un et réglez les !
4. Brisez la source de vos angoisses: scindez vos gros problèmes en petits problèmes
Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de régler immédiatement un problème complexe. Dans ce cas, scindez ce problème en petits problèmes. Si vous êtes confronté à beaucoup de petits problèmes, occupez vous d’abord du pire. Commencer par résoudre un petit problème vous fera reprendre confiance dans vos capacité à résoudre les autres. Une fois que vous aurez commencé à vous attaquer à ces petits morceaux du gros problème, vous vous sentirez plus fort et le reste des tâches vous semblera alors beaucoup plus facile.
5. Faites une chose à la fois
Certaines personnes ne peuvent s’empêcher de faire des milliards de choses en même temps. Je dois dire que je fais parti de ces personnes 😉 Il faut savoir ralentir, prendre du recul, se poser régulièrement la question de ce qui est important maintenant et de se concentrer sur cette tâche et ne pas faire d’autres choses en guise de procrastination.
6. Ne prenez pas les angoisses des autres pour vous
Il arrive que nous soyons sous pression à cause de l’attente que les autres ont de nous. Moi-même, j’ai mis un certain temps à réaliser qu’une partie de mes angoisses provenaient des attentes des autres. Attention de ne pas tomber dans ce piège! Faites la différence entre ce qui est important pour vous et ce qui est important pour les autres. Très souvent vous vous rendrez compte que vous n’avez pas les mêmes attentes. Mais la culpabilité peut vous envahir et sans en avoir vraiment conscience, vous prenez les problèmes/soucis des autres à votre charge. Il est important de porter sa valise avant de porter celle des autres. Alors soyez courageux, faites le tri dans vos problèmes et sachez dire NON quand il le faut. Définissez vos propres buts et objectifs. Ne laissez pas d’autres personnes les fixer pour vous.
7. Faites confiance à votre capacité à trouver les solutions à vous libérer de vos angoisses nocturnes
Prenez un peu de recul sur vos problèmes. Faites un retour en arrière, et rappelez-vous de différentes circonstances du passé où vous avez su faire face à de gros soucis ou problèmes et que vous avez réussi à les surmonter et trouver des solutions.
– Quelles stratégies avez-vous utilisé pour y parvenir?
– Dans quel état d’esprit étiez-vous?
Si vous vous référez à vos réussites, vous activerez plus facilement les ressources nécessaires à la résolution des problèmes présents.
8. Les difficultés de la vie ouvrent la porte aux changements
Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, il n’y a pas d’échecs mais uniquement des retours d’informations. Je vous mets au défi de me trouver un exemple de personne qui a réussi sans avoir échoué avant. C’est impossible !! C’est en faisant des erreurs que l’on apprend et que l’on évolue. Même si cela n’est pas très »scientifique », je suis convaincu que si la vie nous amène à vivre des difficultés importantes, c’est que nous avons quelque chose à comprendre. Si ce n’est que pour vous montrer que vous n’êtes pas dans la bonne direction. Alors vous avez 3 choix:
– Vous acceptez les problèmes et laissez votre environnement décider de votre vie.
– Vous n’acceptez pas les problèmes mais vous ne faites rien pour les changer et dans ce cas, vous êtes frustré, stressé, ce qui amène à la déprime et aux maladies.
– Vous faites face aux problèmes en essayant de comprendre ce qu’il y a d’important pour vous à obtenir, sauver, éviter afin d’évoluer dans un changement plus en adéquation avec vos valeurs et vos besoins. Ce problème est peut-être la meilleure chose qui vous arrive car il vous obligera, si vous lui faites face, à mener de nouveaux défis, challenges.
9. Identifiez vos peurs
Souvent lorsque vous êtes angoissé, c’est que vous avez peur. Mais peur de QUOI? Communiquez à l’intérieur de vous avec cette peur. Qu’est-ce que cette angoisse nocturne éveille en vous? Que se cache-t-il derrière cette peur? Une fois que vous aurez mis des MOTS sur vos MAUX, vous verrez peut-être que les choses ne sont pas aussi catastrophiques ou mauvaises que vous le pensiez.
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Pour mon cas, depuis 5 ans, suite à une dépression suite à des acouphènes, ou je ne pouvait trouver le sommeil, qu’avec des somnifères, j’ai réussi à guérir mais qu’en partie. Par période encore, seules mes angoisses nocturnes réapparaissent au coucher et donc je suis mal et j’agace ma femme. Le pire, même en vacances en bord de mer ça peu m’arriver. En + je n’est aucun souci de travail je suis retraité, ni familial, alors pourquoi ? En faite je suis angoissé quand j’ai du mal à m’endormir, c’est horrible. Dans ce cas j’ai un petit anti-dépresseur, l’Atarax, pas un somnifère mais un léger dépresseur. 1 ou 2 quand ça ne passe pas, et en général au bout d’un bon moment je me sent bien, déstressé, et je sais que je vais bien dormir. Les médicaments ne sont pas la meilleur solution, mais raz le bol, plus de patience j’en ai trop souffert. Néanmoins la prise de ce médicament ne devient en aucun cas une accoutumance, il m’est arrivé il y a 3 mois d’en prendre pendant 2 semaines puis d’arrêter et retrouver normalement le sommeil. En ce moment par exemple, j’ai un petit acouphènes qui revient et rien que ça depuis quelques nuits me devient insupportable. Peut-être cela vient-il de mon tempérament plutôt nerveux comme était mon pauvre père ?
QUEL EST LA SOLUTION ?
Merci de m’avoir lu.
jc
Merci pour les conseils de votre article.
Une petite astuce également qui marche pas mal pour aider à chasser les pensées négatives le soir, c’est de marquer sur un petit carnet tout ce qui vous préoccupe au couché.
Merci pour votre excellent billet et j’ajouterais un point à votre texte. Si notre esprit créé l’angoisse ou l’anxiété nocturne, a-t-il aussi le pouvoir de créer son contraire, lorsqu’il est détendu par une solution thérapeutique ? Des crises ou des attaques d’anxiété nocturne peuvent vraiment perturber votre vie quotidienne et rendre votre sommeil très désagréable. Mais si vous ne faites rien à ce sujet, alors votre anxiété nocturne pourrait se changer à un problème chronique et beaucoup plus grave.
L’anxiété nocturne est une conséquence que nous créons sans nous en rendre compte, en cherchant à mettre l’importance de notre vie sur les résultats et alors nous avons des attentes qui créent ces angoisses.
Prendre du temps pour soi… Tellement important. J’aime bien reformuler en disant « passer du temps avec soi-même ». On est jamais seul dans ces moments la, on est en compagnie de « soi-même ».
Point N°5 Faites une chose à la fois.
Si tout les gens suivaient ton conseil, de manière totale (couper les interruptions, distractions, se concentrer, etc) alors certains points ne se trouverait pas dans ta liste. 😉
Je pense notamment au point N° 2 😀
Merci pour ce rappel. Et par rapport aux commentaires, l’échec est pour moi un signal important: j’ai des compétences à acquérir ou à améliorer.
Le mec qui ne fait pas d’échecs n’apprend pas à y faire face. Quand ceux-ci débarqueront… je n’aimerais pas être là 😉
Many thanks pour ton article!
Super article merci beaucoup !
Je suis totalement d’accord avec le point 4 : Brisez la source de vos angoisses: scindez vos gros problèmes en petits problèmes.
Pour moi, c’est la technique qui a le plus marchée. Quand on décompose un gros problème en une succession de petite étape, on remarque souvent que la situation est tout à fait abordable. Cela nous pousse aussi à trouver des solutions concrètes pour avancer.
Je pense aussi que le paradigme face à l’échec doit être remodeler pour la plupart d’entre nous. J’ai d’ailleurs écrit un article cette semaine sur le sujet : Comment surmonter un échec (http://speedevelopment.com/comment-surmonter-un-echec/)
Merci encore et à très bientôt !
Christopher
Je suis assez gênée par cette espèce d’incantation qui revient souvent dans les articles style « développement personnel » : « les erreurs et les échecs n’existent pas ».
Bien sûr que si ils existent ! Deux exemples;
Un élève rate un contrôle, il commencera à être repéré par le prof, deux contrôles, il aura un mauvais bulletin dans cette matière, trois et plus et il va finir par redoubler ou être orienté vers une filière qu’il n’ a pas choisi. On a ainsi environ 100 000 décrocheurs qui sortent du système scolaire sans diplôme.
Dans un boulot c’est pareil, on vous pardonnera une erreur, peut être deux, au delà c’est la porte ou le placard dans le meilleur des cas (3 millions de chômeurs, combien de suicides ?).
Je pense que tout le monde en est conscient et la meilleure méthode d’apprivoiser ses angoisses serait de reconnaître qu’il est bien naturel d’avoir peur d’échouer ou de faire des erreurs, que c’est même un garde fou précieux, et que, non, l’erreur ne va pas vous apprendre grand chose mais vous plonger très rapidement dans une situation vraiment difficile….
C’est drôle Nathalie que tu dises cela car justement j’ai abordé ce sujet dans l’article où j’ai donné le lien ci-dessous (comment surmonter un échec).
Je suis totalement d’accord avec toi, un échec peut être un échec. Cela ne sert à rien de faire de la dissonance cognitive. Cependant, l’on peut décider sur quoi on se focalise suite à l’échec, le sens que nous donnons à cet échec et enfin, les actions que nous allons faire suite à cet échec.
Un échec peut être considérer comme un fin en soi ou alors comme un transition ou encore une source d’apprentissage pour la suite. Je pense que c’était cela que l’article voulait dire.
Bonjour Nathalie,
je vous remercie pour votre commentaire. Je comprends ce que vous voulez dire et il est vrai que c’est parfois difficile de réaliser que l’erreur est crucial au changement. Beaucoup de gens pensent que l’erreur ne sert à rien… Mais est-ce vraiment vrai? J’aimerai vous poser une question… Comment avez-vous fait pour apprendre à marcher? pour apprendre à manger, à faire du vélo, à lire, écrire??? Vous avez fait des erreurs et vous avez pris compte de ces erreurs pour ressayer autrement jusqu’à trouver la manière optimale qui fonctionnait pour vous… Cela a été dur, vous êtes certainement tombé avant de marcher, vous vous êtes peut-être blessé en essayant de faire du vélo… Vous avez peut-être subi les critiques de personnes lorsque vous faisiez des fautes d’orthographe… Mais très certainement que vous essayé autrement mais vous n’avez pas abandonné car vous saviez que tous ces apprentissages seraient utiles pour vous ! Vous dites que « l’erreur ne va pas vous apprendre grand chose mais vous plonger très rapidement dans une situation vraiment difficile…. » Et bien je dirais que au contraire l’erreur vous a appris à vous plonger très rapidement dans une situation vraiment difficile… Et votre cerveau a mémorisé ce processus… Mais posez-vous la question suivante: est-ce utile pour moi de me dire que l’erreur ne sert à rien? Et si je me disais que une erreur en particulier peut m’apprendre quelque chose ce serait quoi ? Quelle est la cause de cette erreur? Vous, les autres, les deux?? Vous ne pourrez jamais changer les réactions des autres mais vous pouvez changer la manière dont vous ressentez ces réactions et vos erreurs afin que cela soit plus utile pour vous. Un autre point important est de savoir dans quel but il serait important d’apprendre de mes erreurs? Quelles sont vos objectifs dans la vie? Quelles valeurs voulez-vous nourrir en vous pour vous accomplir? Et de quoi avez-vous besoin comme capacités/apprentissage/ressources… Une fois que l’objectif est clair, vous serez prête à acceptez vos erreur qui vous feront grandir et évoluer pourquoi? car rien ne pourra vous détourner de votre objectif car il est en adéquation avec vos valeurs profondes… Qu’en pensez-vous?
Bonjour,enfin un commentaire sensé, réel,lucide, je suis tout à fait d’accord avec vous,certains problèmes ne se règlent jamais quoi que l’on dise ou que l’on fasse!! Daniele